Un potentiel beau vol s’annonçait le jour la, mais avec un risque de vent forcissant au Sud de Dijon.
On apprend le matin vers 9h que Ochey nous laisse une porte de sortie entre 11h et 11h45. On se presse donc avec Etienne pour arriver à Houeville avant 11h. Sur place sont déjà présent quelques Nancéiens.
Je décolle en dernier et galère pour l’extraction alors qu’Etienne et Jéjé trouvent un thermique dans mon dos. Le temps de retrouver une pompe et je sors de la CTR Nancy 5km derrière les guns. J’ai bien cru que Florian allait s’extraire avec moi mais il perd le thermique assez rapidement.
Devant, il n’y a pas beaucoup de cumulus, mais juste ce qu’il faut pour baliser les pompes qui me permettront de rattraper Etienne et Jéjé après 40km en solo. On est donc heureux de se retrouver tous les 3 car passé 50km de parcours, les cums décident de rester derrière nous. Eux aussi ont peut être peur du vent fort… À 3 on balise donc mieux la masse d’air et on s’entraide à trouver les thermiques bleus. Etienne, dans sa grande bonté, décide même d’aller les chercher dans les basses couches afin d’aider ses 2 malheureux confrères à les recentrer plus facilement. Il réussira à remonter au plaf pour finalement décider quelques km plus loin, d’un commun accord, de nous poser proche d’une air d’autoroute avec un vent de 45kmh en l’air et 35kmh à l’atterro !
Les 3 pilotes posés sans bobos, on se congratule d’avoir pris une sage décision, car peut être que l’atterrissage aurait été moins drôle plus au sud… Marie-Jo arrivera 20 minutes plus tard, les parapentes à peine remballés, nous démontrant encore une fois ses talents de récupératrice hors paire.